vendredi 14 décembre 2012

Populaire - Un bon petit film français


 Quand on voit l'affiche du film Populaire de Régis Roinsard pour la première fois, on se demande vraiment de quoi parle le film. Je dois avouer que l'affiche m'avait laissée assez perplexe. Je n'arrivais pas vraiment à comprendre le sujet du film, ni le rapport entre le titre et la machine à écrire. Tout ce que je savais, c'est qu'il y avait des bons acteurs : Romain Duris, Déborah François, Bérénice Bejo... Et en me penchant par dessus des épaules dans le métro, j'ai pu lire plusieurs bonnes critiques dans le journal.

Quelques jours plus tard, je tombe sur Déborah (oui, on est amie intime) faisant la promo du film dans une émission de télévision. Bande annonce oblige, je commence à comprendre le thème général. Une question me taraude alors : comment peut-on faire un film tout entier sur un concours de dactylographie ?



En fait, quand on s'arrête un peu sur l'image, on comprend mieux le thème général : la machine à écrire (rose) au premier plan, le code-couleur sur les touches du clavier, les feuilles qui s'envolent créant un effet de mouvement, la jeune femme dans le O du titre, tapant à la machine avec un numéro dans le dos... le thème était très clair, c'était juste moi, qui à 8h du matin dans le métro, n'avais pas très envie d'analyser l'image. On comprend que le film relatera la préparation du concours, et le concours lui-même, et qu'il reposera sur le duo, le couple Romain Duris-Déborah François, et qu'il s'agira même d'une histoire d'amour (le fond rouge, représentant la passion amoureuse). Et puis, je ne sais pas pour vous, mais moi, j'ai l'impression que les deux ombres au fond s'embrassent (ou en tout cas sont penchées l'une sur l'autre)

Bref, on m'a proposée d'aller voir le film. En ayant eu de bons échos et adorant aller au cinéma, j'ai tout de suite acceptée.

oOo

Le synopsis :  En 1958, Rose Pamphyle, ne supportant pas la vie qu'elle mène et s'apprête à mener chez son père, part à Lisieu où Louis Echard, patron d'un cabinet d'assurance, cherche une secrétaire. La jeune fille s'étant entraînée à taper sur la machine à écrire présente dans la vitrine de la boutique de son père se présente à l'entretien d'embauche. Louis décide de prendre Rose à l'essai : la jeune fille est en effet capable de taper à la machine à une vitesse impressionnante. Mais la jeune femme étant très maladroite, Louis accepte de l'embaucher à la seule condition qu'elle participe en contrepartie à des concours de vitesse dactylographique. Son patron devient alors son entraîneur et la pousse au bout de ses limites pour qu'elle devienne la meilleure.

Mon ressenti immédiat : J'ai beaucoup aimé. ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un bon film français au cinéma.

Avec un peu de recul : En soi, malgré le thème original (oui, les films sur des concours de dactylographie, c'est quand même assez rare), le traitement reste assez classique : un entraînement intensif et sportif (oui, oui), des concours, et une histoire d'amour entre l'entraîneur et l'entraînée. Mais le film est frais, rythmé, drôle, touchant. On se mord souvent les doigts en encourageant Rose, en espérant qu'elle gagne ou même en hurlant au plus profond de nous-même à Louis : "embrasse-la". La fin est un peu attendue, mais ça ne nous empêche pas de sortir de la salle avec le sourire.

J'ai aimé : les acteurs, le duo Duris-François très attachant, l'insolence de Rose, la tension sexuelle qui règne entre les deux personnages, les jeux de couleurs dans certaines scènes, les mouvements de caméra et la succession très rapide des plans lors des concours qui ajoutent au suspens, la manucure de Rose (oui, oui, je suis restée bloquée sur ses ongles assez souvent dans le film), la musique très agréable et les touches d'humour.

Pour conclure : si vous aimez le cinéma français, ces acteurs, et que vous cherchez un film sans prise de tête pour vous divertir : foncez !

Wouuuah, des ongles, du vernis, des couleurs




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